« Partager ma passion pour la cybersécurité » : rencontre avec Alexis Martin, étudiant à Toulouse

Véritable passionné de cybersécurité, Alexis Martin, promo 2024 à Epitech (Toulouse), revient sur son parcours et toutes les initiatives auxquelles il contribue sur le campus de la Ville rose, pour dynamiser et intéresser les autres étudiant.e.s autour de ce domaine.

alexis martin cybersecurite

Sa passion pour l’informatique et la cybersécurité

« Ma passion pour l’informatique a commencé au début du collège. C’est au lycée, ensuite, que j’ai affiné mes recherches en termes de domaines dans lesquels je pouvais me spécialiser tels que le web, mobile, sécurité… Au lycée, en première, j’ai fait pas mal de Journées Portes Ouvertes pour me faire mon avis sur les différentes écoles d’informatique et en parallèle, je me suis vivement intéressé à la cybersécurité. C’est un domaine qui m’a tout de suite passionné, je voulais comprendre en quoi cela consistait, les mécaniques, le besoin des entreprises etc. »

« Je savais alors que je voulais intégrer une école avec au moins un pôle cybersécurité. La pédagogie que propose Epitech m’a tout de suite séduit. Travailler par projets, essayer de devoir se débrouiller pour résoudre les projets… Moi qui ne suis pas très théorique, avec en plus un pôle autour de la cybersécurité, mon choix était fait ! »

« Juste avant d’entrer à Epitech, j’ai fait un Winter Camp du Coding Club que j’ai adoré ! Là-bas, j’ai rencontré Noé Heuillet, qui était lui en deuxième année et passionné de cybersécurité. Pendant ce Winter Camp, il organisait un challenge cybersécurité : c’était ma première approche concrète en sécurité. Je n’étais pas hyper bon au début, mais ça ne m’a pas démotivé ; au contraire, ça m’a motivé pour continuer à chercher de mon côté pour réussir. »

Ce Coding Club m’a clairement confirmé l’envie d’intégrer Epitech !

« Lorsque je suis entré à Epitech, je participais à tous les workshops cybersécurité. Ça m’a beaucoup entraîné et chez moi, j’en faisais de plus en plus. À force, je suis également devenu très ami avec Noé, et du coup on a fait beaucoup de choses ensemble autour de la cybersécurité : des challenges, des workshops… Cela était très formateur, car apprendre ensemble ça booste et on fait des progrès plus rapidement. On s’entraide, ça va beaucoup plus vite pour comprendre. »

« Cette année, j’ai fait mon stage dans une boîte de sécurité, So-IT. Cela n’a pas été simple de trouver un stage de première année dans la cybersécurité, car ils cherchent souvent des profils déjà très expérimentés… Mais j’ai fini par trouver ! Je m’occupais de plusieurs projets comme tester l’infrastructure de l’entreprise en l’attaquant pour découvrir ses failles, et trouver des outils pour corriger celles-ci. Ce stage a été très enrichissant. »

« Depuis début janvier, Noé n’ayant plus assez de temps pour s’occuper du pôle cybersécurité, j’ai voulu reprendre cette mission pour continuer de partager ma passion aux autres étudiant.e.s et susciter de l’intérêt pour ce domaine. »

Les actions mises en places

« Je mets en place des workshops de 2h pour faire découvrir le milieu de la cybersécurité aux autres étudiant.e.s d’Epitech Toulouse. J’ai commencé par des choses assez simples dans mes challenges, j’étais surtout là en soutien, pour expliquer comment cela fonctionne, puis au fur et à mesure on augmente la difficulté. J’organise cela tous les 15 jours en ajoutant des Hackathons. Depuis début mars, j’ai pu organiser 9 workshops et 3 Hackathons avec l’aide de Tom Rorato, étudiant en 2e année, également passionné de cybersécurité. »

J’adore partager mes connaissances ! J’aimerais qu’il y ait davantage de monde qui s’intéresse à la cybersécurité.

La pédagogie d’Epitech, un atout dans la construction des projets

« Epitech m’aide à me débrouiller très clairement. Par exemple, je voulais réaliser une application mobile en projet personnel et grâce à la pédagogie d’Epitech, je me suis mis à chercher tout seul, à me débrouiller pour trouver les solutions à mes problèmes. J’aime toucher à tout, faire des découvertes, je fais des sites web, de l’Intelligence Artificielle, des applications mobiles, de la sécurité etc. Je ne m’enferme pas dans la cybersécurité et de toute façon, pour se spécialiser dans ce domaine, il faut être performant dans une multitude de domaines, c’est la complexité de la cybersécurité. Par exemple, si je ne sais pas développer un site web en PHP, je ne pourrais pas trouver les failles de sécurité dessus. »

Il faut être bon partout, être complet et maîtriser un large panel de compétences.

Epitech, et après ?

« Je n’ai pas encore d’idée précise en termes de destination pour ma 4e année, mais une chose est sûre : si j’en ai la possibilité, je partirais dans une université où il y a une spécialité cybersécurité. Pour l’après-Epitech, je n’ai pas de rêve ultime en soi ; mais ce que je me souhaite, c’est de travailler dans le domaine de la cybersécurité, et plus précisément dans le pôle attaque. Le pôle attaque, c’est quand tu te mets dans la peau de l’attaquant pour déceler les failles, les comprendre et trouver des outils pour les résoudre. »

Il faut tester toutes les technologies et prendre celle qui vous plait le plus, je ne force personne à faire de la cybersécurité évidemment, mais il y a toujours de la place pour vous en sécurité !

Le challenge Wocs’Hack

Début juin, Alexis a par ailleurs participé avec 3 autres étudiants d’Epitech Toulouse à l’événement Wocs’Hack : une journée pour trouver un maximum de failles et faire des rapports…

L’équipe a terminé 2e de ce challenge, regroupant une vingtaine d’écoles d’informatique de France.

Un grand bravo à eux !

 

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