Stéphane, Tek2 à Toulouse, nous raconte sa participation au hackathon de la Paris Blockchain Week

Etudiant en 2e année sur le campus de Toulouse, Stéphane Corbière nous raconte sa participation à la Paris Blockchain Week, une première pour lui au cœur de la capitale.

Du vendredi 17 mars au dimanche 19 mars 2023 se déroulait, au sein du campus IONIS InfoSup, le célèbre Hackathon de la Paris Blockchain Week, auquel Stéphane Corbière, étudiant en deuxième année sur le campus Epitech de Toulouse, a participé. Pour marquer le coup de cette première participation à un hackathon, notre jeune Tek a accepté de répondre à quelques questions sur cet événement.

Comment as-tu décidé de participer à ce hackathon ?

Stéphane Corbière – Cela s’est fait un peu sur un coup de tête. J’ai retrouvé, par hasard, un ami lors d’un événement sur le numérique et c’est lui qui m’a parlé de ce hackathon (Anthony Gourraud, diplômé de l’INSA Toulouse, consultant blockchain en freelance et développeur blockchain Solidity). Il m’a alors proposé de rejoindre son équipe. C’était deux semaines avant l’événement donc je suis rentré chez moi, je me suis inscrit, j’ai réservé mes billets de train, mon logement et c’était parti !

15 jours plus tard, c’est donc le jour J. Raconte-nous !

SC – Dans un premier temps, les participants arrivent le vendredi après-midi, la Paris Blockchain Week nous accueille pour nous présenter les différents sponsors ainsi que les problématiques qui vont nous être proposées. On en profite alors pour se rencontrer entre participants et pour constituer les équipes. Pour réussir à constituer son équipe on se découvre et suivant les idées des uns et des autres, on se regroupe par affinités.

Pour ma part, nous étions un groupe de 8 personnes au départ. Rapidement, nous avons eu deux membres de l’équipe qui ont abandonné. J’ai trouvé cela dommage pour le groupe car je ne te cache pas qu’ils auraient été bien utiles. Dans ce genre d’événement le temps passe tellement vite que plus on est à travailler sur le projet, et plus on est en capacité de produire quelque chose d’abouti.

D’autant plus que nous étions principalement des développeurs juniors… voire très juniors. Parmi les 6 personnes de notre groupe, nous étions 3 étudiants de deuxième année.

Contrairement à ce que j’aurais pu croire, il n’y avait pas que des développeurs ! Un bon tiers des personnes présentes n’avaient rien à voir avec le métier de développeur. Cela nous a permis d’avoir deux personnes dans notre équipe qui ont été très utiles pour la prise de parole et la préparation du pitch de présentation du projet. C’est une partie essentielle car c’est le rôle de « commercial ». Ils doivent tout faire pour expliquer notre idée, convaincre le jury et en mettre plein la vue pour les convaincre que notre solution est la meilleure. Etant donné que nous n’avons que très peu de temps pour créer une solution, ce qui compte ce n’est pas forcément ce que l’on arrive à développer, mais plutôt ce que l’on va réussir à montrer lors de la présentation du projet. Donc même s’il faut un minimum de background pour montrer que l’on a développé un prototype qui commence à fonctionner, ce qui est important et ce qui va faire la différence ça va être de bien vendre sa solution, de bien SE vendre.

Quelle problématique votre équipe a-t-elle choisie ?

SC – Notre équipe a choisi de partir avec le sponsor XRP LEDGER. Leur demande était de créer un projet sur leur blockchain qui ait une utilité dans le monde réel. Quelque chose qui relierait le réseau et le réel. Cette problématique nous a tout de suite parlés car l’ami m’ayant entrainé dans cette aventure avait déjà creusé une idée sur cette thématique. C’était le moment parfait pour la concrétiser.

Il s’agissait de proposer un nouveau modèle économique pour des web-médias à travers les NFT. Nous avons donc proposé une solution consistant à l’achat d’espaces publicitaires par des sponsors, sous forme de NFT.

Peux-tu expliquer un peu plus la solution que vous avez développé ?

SC – Notre idée c’était donc de proposer, par exemple, à un web-média n’ayant pas beaucoup d’internautes de chercher des sponsors ultra personnalisés (qu’il va lui-même choisir) et de leur proposer un encart publicitaire sous forme de NFT. Tu crées ainsi la propriété de ces encarts publicitaires sous forme de NFT.

L’intérêt économique de cette solution reposait sur le principe de proposer de sponsoriser un « petit » média qui débute en achetant un NFT pour un encart qui ne sera pas échangeable pendant deux ans. Puis, au bout des deux années, le sponsor peut ensuite revendre son emplacement plus cher si le média a pris de la valeur.

Concrètement, pourquoi pensiez-vous que cette solution pouvait-être utile à XRP LEDGER ?

SC – Les NFT sont une fonctionnalité que XRP LEDGER vient de rajouter récemment à sa blockchain, et ils nous ont un peu promu cette idée lors de la présentation de la problématique. Avec les membres de mon équipe, nous nous sommes donc dit que cela pouvait être pertinent de faire un lien avec leur actualité en utilisant les NFT qu’ils venaient de mettre en place.

Si tu devais me donner ton meilleur souvenir de cet événement ?

SC – Le début du rush, quand il y a encore beaucoup de monde dans la salle. C’est sympa car tout le monde est à fond sur son idée, on développe tous nos prototypes et il y a vraiment plein de gens intéressants. J’ai trouvé qu’il y avait des personnes de tous horizons, et de ce fait, lorsque tu fais une pause tu te retrouves à parler avec quelqu’un qui vient d’une ville, voire d’un pays, différent, avec des expériences costaudes.

Qu’est ce qui t’a le plus impressionné ?

SC – Le type de population qu’il y avait. A Epitech, j’ai l’habitude de côtoyer des gens qui ont rejoint le secteur depuis deux ou trois ans, mais ce sont des étudiants lambdas. En étant à Paris, tu es amené à te retrouver en face de toutes les personnes que tu suis habituellement sur internet. Tu te rends compte que tu es entouré de personnalités qui sont dans le même milieu que toi. Car même si le milieu de la blockchain n’est plus vraiment une niche, cela reste tout de même un domaine un peu particulier, c’est une passion que tout le monde ne partage pas.

La fatigue, ce n’est pas trop dur à gérer ?

SC – Habituellement j’ai besoin de 8 heures de sommeil par nuit. Là, j’ai fait une sieste de 2-3 heures et j’avoue que ça a été très fatigant. Heureusement, j’étais tellement fatigué que je n’ai pas eu de mal à m’endormir une fois que je suis arrivé à la chambre d’hôtel et j’ai vraiment pu recharger les batteries. Par contre j’avoue avoir été très fatigué et avoir mis un peu de temps à me remettre, une fois rentré sur Toulouse.

Est-ce que tu penses que cela t’a apporté quelque chose pour ta formation à Epitech ?

SC – Je dirais que c’est plutôt ma formation Epitech qui m’a apporté quelque chose pour l’hackathon. En effet, grâce à la formation Epitech, nous sommes habitués au fait de réaliser des projets dans des temps donnés, et notamment grâce aux Piscines, je n’étais pas perturbé. Je savais faire.

Envisages-tu de retenter l’expérience l’année prochaine ?

SC – Oui, depuis cette expérience, je me renseigne sur les autres hackathons qui s’organisent, sur Toulouse ou ailleurs car c’est sûr et certain, j’en referai !

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