« Une aventure incroyable » : entretien avec Léo, étudiant à Epitech Toulouse et participant du 4L Trophy 2023

Etudiant de 3e année au sein du campus toulousain d’Epitech, Leo Maman est un passionné d’aventure qui a récemment participé au 4L Trophy 2023, qui se déroulait sur les pistes du Maroc. Retour sur cette expérience unique.

Léo Maman (à droite) et son coéquipier et ami Antoine Druot (à gauche) et leur 4L.

« On n’arrivera pas premier mais on arrivera ». C’est avec cet état d’esprit que Leo Maman, étudiant de troisième à année à Epitech Technology sur le campus de Toulouse, et Antoine Druot, un de ses amis de longue date, ont décidé de se lancer « lentement mais sûrement » dans le 4L Trophy 2023, un raid automobile annuel né en 1997 et couru exclusivement… en Renault 4, comme son nom l’indique.

Le 16 février dernier, les deux membres de l’équipage numéro 122, à la carrosserie blanche comme vous pouvez le voir un peu plus haut, se sont donc élancés sur les pistes ensablées du Maroc pour 10 jours d’un périple mêlant dépaysement, compétition et amitié. Des aventures que vous pouvez d’ailleurs découvrir en images sur leur compte Instagram, @les_alienes_du_voyage.

Comment as-tu décidé de participer à cette aventure ?

Léo Maman – J’ai commencé à montrer un intérêt pour l’aventure il y a longtemps, et avec le temps et les découvertes, j’ai appris l’existence du 4L Trophy lorsque j’étais au lycée. J’ai commencé à m’intéresser à cet événement peu de temps après, et un jour un ami m’a proposé d’y participer, donc j’ai sauté sur l’occasion. C’est peu de temps après avoir accepté que je me suis rendu compte du niveau d’humanité de cet événement.

Mon équipier (Antoine Druot) est un de mes amis depuis le début du lycée. Nous nous sommes rencontrés dans un groupe de musique et ne nous sommes plus lâchés depuis. La première pierre de ce projet venait de lui, quand il m’a annoncé qu’il venait d’acheter une 4L. Depuis nous avons pris un an pour préparer le projet.

Comment on se prépare à une telle aventure ?

LM – L’équipe faisait un plutôt bon mélange, mon coéquipier est passionné d’automobile, et je suis passionné de voyage, mais j’ai quand même fini par m’intéresser au sport automobile au bout d’un moment.

Je pense que l’on ne peut jamais se dire qu’on est totalement préparé à une aventure comme le 4L Trophy. On trouve sans cesse des choses à améliorer. Mais si je devais donner une piste, ce serait de se pencher vers des forums ou des personnes qui ont déjà eu l’occasion d’y participer. Toutes les personnes autour de ce projet sont bienveillantes et vous aideront, moi y compris !

Comment se sont passés ces dix jours d’aventure au Maroc ?

LM – Exceptionnel, c’est le seul mot qui me vient à l’esprit. Que ce soit les paysages, qui sont magnifiques, la désolation et la pauvreté, qui sont extrêmement touchantes, ou les rencontres sur la route, qui sont géniales, toute l’aventure en elle-même s’est avérée incroyable.

Mais si je devais souligner un événement en particulier, je dirais que ce sont les rencontres faites en aidant les autres trophistes lors des arrêts sur la route. On apprenait à les connaître, on travaillait ensemble, et les enfants des villages venaient jouer avec nous, ou nous demander des choses. Ces moments étaient de loin les meilleurs souvenirs que j’ai pu construire lors de cette aventure, que ce soit les pauses devant des paysages magnifiques, dans des villages abandonnés ou en aidant une autre 4L en panne.

Comment as-tu concilié cette expérience unique avec Epitech ?

LM – Cette question est un peu compliquée à répondre. De mon côté j’ai attendu la 3e année à Epitech avant de me lancer. Mais en fonction de vos résultats, c’est surtout à vous de voir ! J’avais prévenu au début de l’année de mon départ et avais organisé mon emploi du temps en fonction de cet impératif. J’avais quand même un projet à faire en même temps, mais on ne peut pas disparaître complètement. D’ailleurs, pour l’anecdote j’ai pris mon ordinateur pendant mon périple, et je vous le déconseille !

Comment s’est passé le retour à la réalité ?

LM – Une fois de retour à Toulouse, j’ai ressenti un petit vide à cause de l’expérience intense que j’ai pu vivre là-bas. Cela m’a également permis de me rendre compte de plusieurs choses et de prendre du recul, ce qui m’a beaucoup aidé.

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