Baptiste et Rémi, deux étudiants Tek1 du Programme Grande Ecole (PGE) sur le campus de Bordeaux, ont fait partie des 100 premiers finalistes de la première édition de Tech Challenger, l’un des plus grands concours de code de toute l’Europe. Au total, 3.000 participants ont tenté de se qualifier et seulement 150 ont pu accéder à la finale, à Paris.
Le Tech Challenger, c’est quoi ?
Le Tech Challenger est le plus grand concours de code européen. Ce concours est basé sur l’algorithmie. Les participants doivent résoudre trois problèmes d’algorithmie le plus rapidement possible dans un temps imparti d’une heure pour pouvoir se qualifier aux sessions suivantes et atteindre la finale. Le concours s’est déroulé en trois étapes : 4 phases de qualifications, la demi-finale et la finale qui a eu lieu le 2 février 2023 à Paris.
« Les qualifications, on les a faites sur le campus, on était plusieurs de la promo à y participer donc on se mettait dans la même salle. »
Rémi, étudiant Tek1 sur le campus de Bordeaux
Entreprise, étudiants, amateurs ou confirmés, Tech Challenger était accessible à tout le monde.
Quels étaient les exercices à résoudre ?
Chaque exercice contenait une histoire pour contextualiser le problème (indice temporels, opération discrétion, espionnage), ainsi qu’un exemple d’entrée et de sortie. « En entrée, on avait des données (liste de nombre), il fallait traiter ces données et les renvoyer sous forme de code. » Pendant chaque exercice, les participants avaient toute une série de test automatisé à passer et des exemples leur permettaient de les aiguiller pour avancer sur l’exercice.
« Il fallait bien lire le contexte. Parfois c’était clair et parfois, les indices étaient cachés dans l’histoire. »
Baptiste, étudiant Tek1 sur le campus de Bordeaux
Les participants pouvaient choisir entre 12 langages différents en fonction de ce qu’ils connaissaient : C#, Python, Javascript, Haskell etc. Un exercice a particulièrement marqué Baptiste et Rémi : la variation de l’algorithme du sac à dos.
« On avait accès à une liste d’objet qui ont chacun un poids. L’objectif était de trouver la manière de remplir au maximum le sac à dos en mettant le plus d’objet possible et en laissant le moins de place possible. ».
Plus la finale était proche, plus les exercices à résoudre étaient durs à chaque étape.
« C’est le challenge, le fait de tester ses connaissances et voir jusqu’où on peut aller. »
Rémi, étudiant Tek1 sur le campus de Bordeaux
Une semaine avant la finale, ils apprennent qu’ils sont retenus pour y participer. « On était contents et surpris car on ne s’attendait pas à aller aussi loin dans le concours. Le délai était court, une semaine pour s’organiser mais c’était une très bonne expérience ».
Comment s’est déroulée la finale ?
La finale a eu lieu à Paris, à la salle Wagram, non loin de l’Arc de Triomphe. « Lorsqu’on est arrivés, on a directement commencé par l’épreuve d’algorithmie qui durait une heure. » Les étudiants ont pu assister à une série de conférence dispensées par des professionnels de la tech (entreprises, start-up etc…), notamment AXA qui sponsorisait l’événement.
Divers stands d’entreprises étaient présents sur place pour montrer leurs produits, comme Withings qui propose des montres et balances connectées, HyVibe qui commerciale une nouvelle génération de guitares connectées ou encore Actronika, spécialisée dans le gilet haptique pour les jeux vidéo en VR.
« On a pu discuter avec d’autres entreprises, d’autres jeunes qui venaient d’être diplômés, ils ont pu expliquer leur parcours. »
La soirée s’est poursuivie par un cocktail et par un concert privé de 30 minutes du rappeur Gims. Baptiste et Rémi n’ont pas eu leur classement final mais ils ont terminé dans le top 100. Les 50 premiers ont été récompensés par, entre autres, des montres connectées et des robots éducatifs. Le gagnant du concours Tech Challenger s’est vu offrir un chèque de 10.000 euros ainsi qu’une statue du célèbre artiste Richard Orlinski.
Baptiste et Rémi en sont certains, ils referont le Tech Challenger l’année prochaine pour espérer atteindre le podium. Ils tiennent à remercier Epitech et le HUB Innovation de Bordeaux, sans lesquels ils n’auraient pas pris connaissance et participé au Tech Challenger.