Mobilité européenne : « mon année à Barcelone »

Dans le Programme Grande École d’Epitech Technology, les étudiants effectuent leur 4e année à l’international. Ils peuvent la réaliser sur l’un des campus européens. C’est la mobilité européenne possible au sein d’Epitech Barcelone, d’Epitech Berlin ou d’Epitech Bruxelles.

C’est le cas de Pierre (Promo 2024) qui, après deux ans sur le campus de Rennes, a décidé de réaliser sa 3e année au sein d’Epitech Barcelone. Échanges avec lui sur ce choix de destination, sur la vie à la fameuse heure espagnole ou encore son meilleur souvenir.

Pourquoi avoir choisi de partir faire ta 3e année à Epitech Barcelone ?

« Je considère que toute opportunité doit être saisie. Quand le Directeur Pédagogique d’Epitech Technology à Rennes m’a proposé l’idée d’aller étudier un an à l’étranger, j’ai tout de suite été intéressé. Le choix se faisait entre Bruxelles, Berlin et Barcelone, mais ce qui m’a amené dans cette dernière ville a été le climat. » 

Comment s’est passé ton arrivée sur place ?

« Pour le contexte, je suis parti une semaine en juillet 2021 pour faire ma demande de NIE (Numero de Identificación deExtranjeros), nécessaire pour avoir accès aux services des résidents : cartes de fidélité, Bicing, l’équivalent du Vélib à Barcelone..) et trouver un logement, avant de faire un mois plus tard mon départ pour l’année.

Quand je suis arrivé en août, mon installation s’est très bien faite. Ayant déjà le logement, je suis arrivé avec mes affaires et j’ai juste eu à m’installer. J’ai eu quelques semaines avant le début de la Piscine Moonshot pour visiter la ville et découvrir la culture locale. L’intégration à l’école s’est faite très simplement. L’avantage de la Moonshot est que l’on est rapidement amené à parler des domaines qui nous intéressent. On fait rapidement connaissance des uns et des autres. De plus, il y avait plusieurs étudiants français, dans la même situation que moi, ce qui nous a rapprochés. Enfin l’équipe pédagogique contribue à ce que tout se passe pour le mieux : barbecue le midi, invitation au bar le soir et surtout une ambiance très conviviale dans le campus. »

Comment se positionne l’Espagne et Epitech Barcelone dans le milieu de la tech ?

Barcelone est la deuxième ville la plus peuplée d’Espagne après Madrid. Elle compte plus de 1 000 entreprises dans la tech, plus de 1 200 sièges de start-up et est le 5e pôle d’investissement en Europe.

« La multiculturalité de la ville de Barcelone se ressent aussi dans le milieu de la tech, où elle est un pôle technologique international. Elle héberge notamment le Mobile World Congress, un grand congrès sur le thème de la téléphonie mobile, mais dont les grandes entreprises se servent aussi pour présenter leurs produits et avancées technologiques. Il y a également un très grand nombre de hackathons, de conférences et d’événements organisés autour de la tech. Les cafés de coworking et les entreprises dans ce secteur sont également très présents, ce qui permet de se faire beaucoup de relations.

La ville met beaucoup en avant le respect de l’environnement dans les transports. Beaucoup de bus et de taxis sont électriques, la ville est dotée de beaucoup de points de recharge. Les trottoirs sont larges et beaucoup de rues sont piétonnes. Croiser des trottinettes électriques, des rollers, des cyclistes et des piétons est bien plus monnaie courante qu’à Rennes ou même à Paris. »

Epitech Barcelone possède des spécialisations, en plus du contenu du programme Epitech, sur l’industrie des Smart-Cities et l’IoT (objets connectés). Des enseignements sur le management, le développement logiciel ou encore la gestion de projets y sont proposés : « Les enseignements sont en anglais, mais on entendra dans l’école aussi bien du français, de l’espagnol ou du catalan, ce qui la rend accessible à tous. Petite nouveauté cette année, des cours d’espagnol sont proposés. »

Quelles sont les différences avec la France ?

« Les différences avec la France sont nombreuses, bien plus nombreuses que ce à quoi je m’attendais en arrivant. L’Espagne est composée de provinces et chacune possède sa propre culture. La première chose qui m’a frappée ce sont les langues. La langue officielle en Espagne est l’espagnol, le castillan, mais plusieurs régions possèdent également leur propre langue (comme le catalan).

Lorsque les gens se parlent, il n’y a pas ce vouvoiement et ce respect envers un inconnu qu’il peut y avoir chez nous. On s’exprime de la même façon à un membre de sa famille, un ami, un collègue, ou à un parfait inconnu. Cette familiarité renforce beaucoup le sentiment d’acceptation par les autres et de cohésion. En se baladant dans les rues, on remarque tout de suite quand on passe d’un quartier à l’autre, chaque quartier a son propre style architectural.

La Gamba à Barcelone

L’Espagne, c’est aussi de vivre avec des horaires décalés. Les magasins ouvrent plus tard, mais ferment également plus tard le soir. La pause du midi ne se fait pas à midi, elle est plutôt entre 14h et 16h. J’ai eu l’impression de subir un décalage horaire au début, mais on s’y fait très vite.

Un autre exemple : en France, le Père Noël passe par la cheminée fin décembre pour apporter des cadeaux, en Espagne ce sont les Rois Mages qui passent début janvier mettre des cadeaux dans les souliers sur les balcons. »

Ton plus beau souvenir ?

« Je pense que mon plus beau souvenir est durant la fête de la Mercè, qui rend hommage à la Vierge Mercè, la patronne de Barcelone. C’est vraiment quelque chose d’extraordinaire. Au-delà d’une simple fête, c’est toute une semaine de parenthèses festives. La culture catalane est très mise en avant et c’est l’occasion de découvrir dans le détail toute la ville. La journée, des activités culturelles sont organisées partout, et la nuit, c’est la fête dans les rues. Je conseille vraiment d’aller y faire un tour un jour. »

Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite effectuer sa 3e année dans un des campus européens d’Epitech Technology ?

« Je lui conseille de se renseigner sur la culture du pays, et dans le cas de l’Espagne de la province également. Venir vivre un an, ce n’est pas juste faire du tourisme, c’est vraiment vivre un autre mode de vie et s’intégrer à la vie locale. »
Nous souhaitons une belle fin d’année barcelonaise à Pierre avant d’aller effectuer sa 4e année au Mexique.



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