Chaque année, Epitech Experience est « le rendez-vous de l’innovation ». Lors de sa 15ᵉ édition, de nombreuses interventions de professionnels et experts sur des thématiques très ancrées dans l’actualité du digital et de l’innovation étaient organisées, dont plusieurs keynotes dédiées à l’impact social des technologies. Alexander Grux, co-founder & CEO d’Hyperlex, animait l’une d’elle.
La digitalisation des interactions contractuelles
« Hyperlex est une start-up qui optimise les processus contractuels des entreprises. On a développé un logiciel, une solution de digitalisation des interactions contractuelles avant la signature (négociation, génération de contrats, validation). Et après la signature, on va aider à retrouver l’information de ces contrats, mettre des alertes sur des contrats qui sont en fin de vie par exemple, ou en phase de renouvellement. »
« Notre solution est l’interface entre des opérationnels qui ont des demandes, des besoins de contrats, et des professionnels du droit qui vont devoir contrôler ces contrats, retrouver en cas de problème le bon contrat, la bonne information, pour savoir où on en est sur le cycle contractuel. »
Être capable de retrouver l’information qui compte vraiment
« Pour faciliter ce travail, on a mis en place une intelligence artificielle, qui va automatiquement détecter les informations habituelles utilisées par l’entreprise pour lui suggérer, et ainsi gagner du temps dans la recherche, gagner du temps dans la saisie. Ou bien simplement quand il y a certains événements, comme par exemple la crise sanitaire qu’on a vécue, être capable de retrouver l’information qui compte vraiment, qui n’était pas forcément l’information qu’on avait à la base prévue de chercher dans ces contrats. »
L’IA, « fossoyeur des cols blancs ? »
« Le point, c’est qu’on s’adresse du coup à des entreprises, à des professionnels, mais qui sont parfois perçus comme étant ceux qui sont le moins proches du numérique : les directions juridiques n’ont pas forcément l’habitude d’utiliser des outils, et dans beaucoup de cas, on est leur premier outil technologique. »
« Dans ce contexte, vous imaginez que la technologie et l’intelligence artificielle sont plutôt perçues comme étant le « fossoyeur des cols blancs ». L’intelligence artificielle « tueuse », celle qui fait peur, celle qui va remplacer l’artiste, qui va générer automatiquement des contrats et les débats du coup sont assez passionnés et surtout sont assez pessimistes. »
« En 2018, 87 % des dirigeants des PME et des ETI en France ne mettaient pas le numérique comme une priorité stratégique. En 2020, on vit avec la technologie et malgré cela, les dirigeants des PME en France ne mettent pas à leur agenda d’investissement la technologie et le numérique comme étant une priorité. »
La technologie, un outil pour impacter la société
« Alors pour moi jeune homme né en 1984, forcément ça me choque : j’ai vu arriver l’ordinateur personnel à la maison, Internet, la première console de salon. Pour moi la technologie, c’est le divertissement et la manière dont j’ai créé et développé Hyperlex, c’est aussi pour ça. C’est pour régler un problème, m’amuser, apporter du plaisir pour qu’en fait faire du travail, ce soit un jeu. »
La technologie, c’est un outil au service de notre cause :
elle n’a rien de positif, rien de négatif.
C’est nous qui allons définir son impact sur notre société.
Retrouvez l’intégralité de la keynote d’Alexandre Grux dans la vidéo ci-dessus.
Toutes les keynotes d’Epitech Experience 2021 :
« La technologie est clé pour libérer le monde » : Stéphanie Hospital, founder & CEO de OneRagtime
« La technologie apporte de l’innovation sociale » : Antoine Bertrand, CEO de Pheal
« On peut absolument tout révolutionner » : Flavien Hello, co-fondateur et CEO de R-PUR