Le mercredi 24 mars, Epitech Mulhouse a organisé un HubTalk en ligne abordant le défi technologique des voitures autonomes. Retour sur cet événement animé par Lucas McKenna, Alumni Epitech Strasbourg promotion 2014 et aujourd’hui ingénieur senior chez Point One Navigation, en Californie.
Quel est votre parcours ?
Je suis un Senior Computer Software Engineer à Point One Navigation, en Californie. J’étais dans la promo 2014 à Epitech Strasbourg, donc j’ai fait mes 3 premières années à Strasbourg, puis j’ai fait ma tech 4 en Corée du Sud, et ma tech 5 à Paris avant de partir pour la côte ouest Américaine.
Quels sujets ont été abordés durant ce HubTalk sur le défi technologique des voitures autonomes ?
Le sujet principal, c’était vraiment les systèmes de positionnement des voitures autonomes, c’est-à-dire comment les voitures autonomes comprennent le monde et se positionnent dans le monde en fonction de plusieurs systèmes, qui marchent de différentes manières : il y a, par exemple, des systèmes de reconstruction 3D qui s’occupent de modéliser une route, ou les signaux des radiofréquences satellitaires qui sont corrigés via des réseaux de correction GNSS (ndlr : système de positionnement par satellites). On a toute une panoplie de technologies qu’on utilise en même temps pour garantir le meilleur positionnement du véhicule autonome dans le monde. Cela va des systèmes de vision, au système de fusion de capteur GNSS ou inertie, jusqu’aux corrections de données.
Pourquoi est-ce important pour vous de venir échanger avec les étudiants Epitech sur ce sujet ?
Je pense que c’est important, car c’est un retour d’expérience de ma part pour présenter ce que Epitech m’a permis de faire pour en arriver à là où j’en suis maintenant : mon parcours, la formation que j’ai eue, mais aussi la curiosité et l’ouverture d’esprit qui m’ont permis de continuer dans mon expatriation après avoir effectué ma 4e année à l’étranger. Je pense que ce sont des retours importants pour montrer aux étudiants de première ou deuxième année dans quoi ils se lancent.
Quel souvenir gardez-vous d’Epitech ?
Alors moi je garde les longues nuits de Piscine (rires), ça, c’était intense ! Et aussi la tech 4 à l’étranger, qui est transformateur.